Depuis 10 ans, je vis et travaille principalement en Ardèche et en Drôme. Cette série de 10 épisodes raconte les dix premières années de L’énergie de la plume. Ces articles sont l’occasion d’évoquer des partenariats, des réussites et quelques obstacles.
J’aime le travail bien fait. C’est une chance, car il parait que c’est une des qualités requises pour développer une entreprise. J’aime aussi les projets sur mesure et qui s’adresse à des publics variés. Les services de L’énergie de la plume étant destinés aux professionnels et aux particuliers, j’ai dû gérer le développement commercial sur tous les fronts. Il y a 6 ou 7 ans, j’ai commencé à prendre mes marques avec les pros sur Linkedin et j’ai ouvert un compte Facebook pour m’adresser aux particuliers. Par ailleurs, je distribuais mes cartes de visite et autres marques pages. De plus j’avais de bons relais médias locaux pour faire connaître L’énergie de la plume, Sara Valla du Dauphiné Libéré et Gérard Fornari de l’Hebdo de l’Ardèche, pour ne citer que les plus fidèles.
Ainsi, je continuais d’écrire des biographies en Ardèche, à Lyon, dans le Bugey, dans le Royans, voire à distance, et même à Chartres, ma ville natale, pour les grands-parents de vieux amis d’enfance. Certains projets ont débuté, mais se sont arrêtés pour cause de décès. Il est en effet arrivé que l’auteur ne puisse écrire le livre de sa vie jusqu’au bout. Qu’à cela ne tienne, nous avons poursuivi avec ses enfants. À l’inverse, j’ai rencontré un narrateur à l’enterrement d’une amie ! Il m’a confié son histoire et nous avons pu terminer avant qu’il ne nous quitte à son tour. La biographie est un métier entre la vie et la mort. Heureusement, la majorité des narrateurs reste en vie, même après avoir écrit le mot fin !
Des participant⸱e⸱s fidèles
Par chance, les ateliers d’écriture sont moins aléatoires. Certain⸱e⸱s participant⸱e⸱s adultes sont devenus des fidèles à Portes-lès-Valence, Saint-Georges-les-Bains et Crest. Quel bonheur de se retrouver chaque année, d’accueillir de nouvelles recrues et d’évoluer ensemble ! Ces rendez-vous réguliers sont d’excellents moteurs de créativité et offrent de belles rencontres humaines. Difficile de les citer toutes ici, mais je tiens à remercier les Isabelle, Claudine, Monique, Rémi, Marie-France, Hélène, Francine, Sylvie, Jean-Pierre, Christine, Ghislaine, Brigitte, Martine, François, Michèle, Chantal, Catherine, Pascal, Nathalie, Max, Paulette, Mireille… pour ne citer que quelques habitué·e·s.
Une collaboration a débuté aussi avec le Crous de Lyon pour animer des ateliers auprès des étudiants logés à la Résidence pour la réussite, pilotée à l’époque par Lucie Gillot-Dumaz. J’avais déjà travaillé avec ses collègues de Lyon 2 : Isabelle, Armelle, Patricia… pour accompagner des étudiants engagés dans le dispositif Ma Thèse en 180 secondes. Puis, l’expérience aidant, la demande de formations a augmenté. L’énergie de la plume était sur la bonne voie.
Comment je suis devenu écrivain
À force d’écrire et de faire écrire, on m’a demandé d’accompagner des projets d’écriture. Je relis, corrige et propose des évolutions sur des manuscrits soumis par leurs auteurs. Lorsque mon fils était à la maternelle, quand on lui demandait ce que faisait son papa, il répondait : « écrivain ». Je n’avais d’abord pas envisagé les choses sous cet angle, mais quand je lui demandais pourquoi, il précisait : « Bin oui, tu passes ton temps à écrire ». Il avait raison. J’écrivais pour les autres et j’écrivais aussi pour moi. Par ailleurs, encouragé par mon ami Jérémie Korolitski, lors des scènes ouvertes à Valence, notamment, je continuais de diffuser mes textes. Constatant que plusieurs de mes histoires pouvaient constituer un recueil, j’ai diffusé mon premier livre en 2017 : Empreintes. D’autres ont suivi depuis, certains illustrés par Michèle Caranove ou Maud Morel, et même une couverture dessinée par mon fils ! J’avais également réalisé des recueils de textes créés par les participant⸱e⸱s des ateliers d’écriture pour partager nos inspirations. Puis nous avons conçu des ouvrages collectifs avec Jérémie, en lançant des appels à textes. L’énergie de la plume me donnait des ailes !
La suite au prochain épisode… Rendez-vous en février pour découvrir comment une entreprise s’installe doucement, mais sûrement !