Depuis 10 ans, je vis et travaille principalement en Ardèche et en Drôme. Cette série de 10 épisodes raconte les dix premières années de L’énergie de la plume. Ces articles sont l’occasion d’évoquer des partenariats, des réussites et quelques obstacles.
En 2014, mon projet s’est précisé autour de l’animation d’ateliers d’écriture. Puis j’ai découvert l’existence des Compagnons Biographes. Écouter des histoires et rédiger des biographies m’attirait énormément. J’ai contacté Pierre Nozières, fondateur de ce groupe, et nos échanges m’ont encouragé à poursuivre dans cette voie. Pôle emploi acceptait de prendre en charge ma formation, si je précisais et validais mon projet auprès d’un cabinet d’expertise comptable. Il s’agissait de réaliser une étude de marché et un budget prévisionnel sur trois ans pour prouver que l’activité serait viable. L’accompagnement de Carine Pagès, de CAP Formation, fut déterminant pour obtenir ce précieux sésame et me former pour devenir biographe. Je pouvais ainsi commencer mes premières biographies. Celles et ceux qui souhaitaient écrire un livre pour raconter leur vie pourraient désormais me contacter.
Naissance de L’énergie de la plume
Dans la même période, j’animais des ateliers d’écriture bénévolement pour la MJC de Portes-lès-Valence. Les animatrices habituelles, Marie-Thérèse et Jocelyne, souhaitaient passer la main et voyaient mon arrivée comme une opportunité de renouvellement des activités proposées. À la fin de la saison, la directrice, Véronique Hillion Cuadrado, renouvelant sa confiance, m’invita à proposer un devis pour l’animation des ateliers de la saison 2014-2015. L’énergie de la plume déployait officiellement ses ailes !
C’était l’époque des Taps, un dispositif mis en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires entre l’éducation nationale et les collectivités, visant à développer des activités à l’école. Raphaël Brahimi, directeur de la MJC 3 Rivières à l’époque, me proposait d’intervenir avec des maternelles le vendredi après-midi autour de contes. Dilemme. Je n’y croyais pas du tout. Il me semblait que les enfants auraient davantage besoin d’activités physiques en fin de semaine. Par ailleurs, les ateliers d’écriture n’étant pas adaptés à cet âge, je préférais décliner la proposition.
L’activité était encore fragile, mais je ne me décourageais pas et j’affutais mes outils de communication, notamment en faisant mes premiers pas sur le réseau Linkedin et en créant mon blog Les cris du jour, pour partager mes inspirations poétiques. J’entrepris alors d’utiliser la même interface pour créer le premier blog de L’énergie de la plume.
La suite au prochain épisode… Rendez-vous en novembre pour découvrir la mise en place des premiers ateliers d’écriture enfants.
Moi,
J’adore le concept de partager la progression de votre parcours !
Merci pour votre encouragement 😉 La transmission est au cœur du métier de biographe. D’habitude, ce sont les narrateurs qui racontent leur histoire. J’espère que mon expérience enrichira quelques lecteurs.
Très bonne idée Benoît de partager ton parcours! Pour la petite plumette en herbe que je suis, c’est inspirant… Tu es un vrai passeur 😉
Merci Geneviève pour ce retour valorisant ! Le mois prochain j’évoquerai notamment mes premiers pas avec Solstice 😉