Depuis 10 ans, je vis et travaille principalement en Ardèche et en Drôme. Cette série de 10 épisodes raconte les dix premières années de L’énergie de la plume. Ces articles sont l’occasion d’évoquer des partenariats, des réussites et quelques obstacles.
Comme évoqué dans un précédent épisode, l’équilibre vie pro/perso n’a pas été facile à trouver dans un premier temps. L’activité de L’énergie de la plume était prometteuse, mais pas encore assez développée pour dégager un salaire suffisant. Chez Solstice, Sarah Loyer accompagnait désormais mon activité avec justesse. J’ai signé mon contrat d’Entrepreneur Salarié à la date du 1er mai 2016 ! Cette officialisation le jour de la fête du travail plaçait L’énergie de la plume sous les meilleurs auspices.
Les ateliers et les biographies se mettaient en place et je commençais à intervenir auprès des étudiants de l’université de Lyon et pour la Boutique des Sciences. Nous travaillions sur la vulgarisation de travaux de doctorants et d’étudiants en master 2. Dans la même période, Simon Meyer, qui travaillait alors au Planétarium de Vaulx-en-Velin, me confia ma première relecture-correction pour le projet Incubateur 2, Entrevoir l’invisible. Il s’agissait de reformuler et mettre en cohérence des textes du site. La confiance de ces nouveaux partenaires m’encourageait. La participation aux travaux de Solstice me soutenait également. Comme les autres salariés de la coopérative, je pouvais prendre part aux décisions, ce qui avait beaucoup de sens pour moi.
Un job « alimentaire »
Malgré ces soutiens et beaucoup de travail, j’ai dû trouver un emploi à mi-temps pour joindre les deux bouts. Par chance, j’ai été embauché comme AVS à l’école maternelle Montaigne de Valence, dont l’équipe était adorable. Ivane, Chantal, Céline et leurs collègues m’ont chaleureusement accueilli et j’ai pu poursuivre mes activités pour L’énergie de la plume en parallèle. Cette situation a duré six mois, puis je n’ai pas renouvelé mon contrat. J’ai alors été libre à 100% pour poursuivre le développement de mon activité. J’en ai profité pour offrir à L’énergie de la plume un vrai site web, mis en ligne par Théophile Viseux, de WebAlsace.
J’ai aussi installé un partenariat durable avec Résu et Ludovic de Scopie, l’imprimeur avec lequel je réalise toutes mes biographies de particuliers. J’accompagne ces derniers dans la rédaction de leur autobiographie. J’avais étudié à l’époque plusieurs pistes, et Scopie présentait un rapport qualité-prix avantageux pour les auteurs des biographies. Par ailleurs, je partage les valeurs sociales et environnementales de cette équipe coopérative avec laquelle je travaille toujours dans la bonne humeur.
La suite au prochain épisode… Rendez-vous en janvier pour découvrir comment je suis devenu écrivain.