Tout le bleu du ciel est une aventure humaine passionnante. Certains ouvrages ont le bon goût de vous séduire par leur écriture, d’autres par la saveur de leur contenu. Ce roman est de ce bois là. Une essence vive qui vous met le feu au cœur.
Raconter une histoire
Avant de commencer à lire ce roman, son résumé m’avait mis en appétit. J’ai trouvé quelques passages moins bien assaisonnés que d’autres mais ce serait mesquin d’en vouloir à l’auteure. Parfois, il faut reconnaître quand un éditeur a peut-être manqué de vigilance. Et on pardonne facilement les petites erreurs dans un ouvrage de cette ampleur. D’autant plus que Melissa Da Costa sait ajouter quelques pincées de sel pour vous tenir en haleine jusqu’au bout.
Parfois quand tout part à l’envers c’est pour mieux se remettre à l’endroit
J’avais tellement envie de savoir comment ces personnages allaient finir que je me relevais la nuit… et je n’ai pas été déçu. Une émotion d’une rare intensité m’a submergé ; de celles, sismiques, dont on ressent longtemps encore les répliques. Sans rien dévoiler, le résumé évoque la petite annonce d’un jeune homme qui cherche à partager son dernier voyage. Le sujet, éminemment d’actualité, tisse des liens entre cartes postales et souvenirs. Tout en abordant, l’air de rien, l’art de lâcher prise. C’est à la fois dépaysant et rafraîchissant. Merci à mon ami Olivier Hummel de m’avoir prêté cette belle découverte !