Depuis 10 ans, je vis et travaille principalement en Ardèche et en Drôme. Cette série de 10 épisodes raconte les dix premières années de L’énergie de la plume. Ces articles sont l’occasion d’évoquer des partenariats, des réussites et quelques obstacles.
Porté par l’élan de la biographie de l’ADT07 (Cf. « Les coulisses d’un livre ») je me persuadais que l’année 2020 serait celle du grand décollage de L’énergie de la plume. C’était sans compter l’arrivée du covid. Les projets avançaient sans soucis. Les ateliers, stages, formations, récits de vie et autres biographies s’enchaînaient et se déroulaient très bien. Les délais de livraison du livre de l’ADT étaient serrés mais l’équipe était motivée et les rencontres avec les témoins permettaient de recueillir des propos enrichissants pour cette première biographie d’entreprise. Hélas, au printemps, le monde fut mis à l’arrêt ! La situation sanitaire était alarmante et personne ne savait comment avancer dans cette tempête. Il allait falloir passer la crise et faire face aux turbulences professionnelles et familiales.
Heureusement, Solstice – la coopérative dont je suis salarié-associé – était là pour informer les membres de la Scop de nos droits au chômage partiel. Puis, certains ateliers enfants ont été maintenus. En revanche, les adultes ont eu du mal à poursuivre. J’ai proposé des ateliers par mail, un temps, mais les participant⸱e⸱s se sont essoufflé⸱e⸱s. Certain⸱e⸱s ne sont pas revenu⸱e⸱s. D’autres ont repris plus tard, comme à la Maison d’Arrêt de Privas. Tant bien que mal, j’ai remis en place des ateliers et des stages, en respectant les règles sanitaires. Ainsi, les activités publiques ont pu reprendre en toute quiétude pour celles et ceux qui le voulaient. Cependant, les projets de biographie étaient moins nombreux et l’activité était en baisse. Jean-Jacques Magnan, fondateur de Solstice, informa les entrepreneur⸱euse⸱s que nous pouvions bénéficier d’un PGE, un prêt à taux zéro, remboursable sur cinq ans. Pas le choix, je devais emprunter pour sauver L’énergie de la plume. Heureusement, les accompagnements passés, de Sylvain Dumas, et présent, d’Eric Pierreuse, m’aidaient à mieux appréhender la gestion de mon entreprise et à garder confiance.
Servir et satisfaire
Ma motivation ne faiblissait pas. J’avais la chance d’être en bonne santé, mes proches aussi. Je pouvais donc continuer de proposer mes services pour répondre aux besoins de mes clients. Par ailleurs, les périodes de confinement me laissaient du temps pour mes projets d’écriture. J’en ai profité pour créer la fiche Google de L’énergie de la plume. Puis, je me suis lançé dans la rédaction des articles de la série « L’inspiration de nos héritages ». J’enregistrais et transcrivais, puis mettais en ligne des propos de témoins sur le blog du site de L’énergie de la plume et les réseaux sociaux. Enfin, sur les conseils de ma collègue Celine Gueunet Mandaron, d’Iterare, Josiane Desse me contacta aussi pour rédiger la biographie de la maison d’hôte qu’elle a créée et gérée pendant 20 ans. Yann Montero a photographié les recettes que l’auteure servait à ses hôtes et a mis en page l’ouvrage. Puis « Le Poulet au Chocolat » a été imprimé en 300 exemplaires par l’imprimerie Despesse à Valence.
La suite au prochain épisode… Rendez-vous en avril pour découvrir d’autres rencontres qui ont contribué au développement de L’énergie de la plume.